Comme dans d’autres disciplines venues du japon, il existe un vocabulaire spécifique au Chanbara en japonais. Voici les essentiels à connaître afin de ne pas être perdus lors d’un cours ou pour comprendre un arbitre en combat !
Salut en début de séance
- sei retsu : appel à s’aligner pour le salut (donné par le sensei ou le sempai). On s’aligne par ordre de grade en se calant sur le voisin de gauche. Le sempai est tout à gauche.
- Ki wo tsuke : garde-à-vous
- Seiza : mettez-vous à genoux, genou gauche en premier, les mains posées sur les genoux
- Mokuso : main droite sur main gauche, phase de méditation
- Mokuso yame : on cesse la méditation et on revient les mains posées sur les genoux
- Sensei ni rei : salut au maître de séance
- Onegai shimasu : S’il vous plaît (enseignez-moi), dit par tous
- attendre le signal pour se relever après les informations données par le senseï
Salut en fin de séance
- sei retsu : appel à s’aligner pour le salut (donné par le sensei ou le sempai). On s’aligne par ordre de grade en se calant sur le voisin de gauche. Le sempai est tout à gauche.
- Ki wo tsuke : garde-à-vous
- Seiza : mettez-vous à genoux, genou gauche en premier, les mains posées sur les genoux
- Men o tore : on retire son casque
- Mokuso : main droite sur main gauche, phase de méditation
- Mokuso yame : on cesse la méditation et on revient les mains posées sur les genoux
- Sensei ni rei : salut au maître de séance
- (Domo) arigato gozaimashita : merci pour ce que vous nous avez enseigné, dit par tous
- attendre le signal pour se relever après les informations données par le senseï
Les ordres essentiels
- sei retsu : appel à s’aligner pour le salut (donné par le sensei ou le sempai). On s’aligne par ordre de grade en se calant sur le voisin de gauche. Le sempai est tout à gauche.
- rei : “saluez”
- kamae : en garde (on se tient prêt à commencer l’exercice ou le combat)
- hajime : commencez ! (un exercice, un combat)
- yame : Arrêtez !
Compter en japonais
- ichi (“ch” se prononce “tch” et le “i” final est presque muetd’où ici “itche”)
- ni
- san
- chi/yon (“chi” se prononce “tchi” ; yon est utilisé notamment dans les kata)
- go
- ro-ku (le “r” se prononce en première approche comme un “l”)
- shi-chi/na-na (“shi” se prononce “chi” et “chi” se prononce “tchi” mais le “i” final de l’ensemble est presque muet donc “shichi” se prononce “chitche”)
- ha-chi (“ha” se prononce avec un “h” très aspiré, et ici “hachi” se prononce “hatche”)
- kyu u/ ku (“u” se prononce “ou” dans “kyu”, “u” ou “ku”)
- ju (le “j” se prononce “dj” donc ici on dira “djou”)
Vocabulaire utile
- sempai : plus ancien dans le plus haut grade en dehors du ou des enseignants
- seiza : “agenouillez-vous”, ce qui se fait en venant d’abord placer le genou gauche là où se trouve le pied gauche puis placer ensuite le genou droit là où se trouve le pied gauche de manière à ne pas modifier son alignement par rappport à celui qui se trouve à sa gauche (alignement à vérifier)
- Remarque : pour se relever on procède de manière inverse en ramenant le pied droit à la place du genou droit puis en se relevant en amenant le pied gauche là où se trouve le genou gauche, ceci dans l’intention de ne pas modifier son alignement par rappport à celui qui se trouve à sa gauche (alignement à vérifier)
- moto dachi : celui qui guide ou se met en position de faire travailler son partenaire
- kakari : celui qui pratique l’exercice dans le rôle de celui qui apprend
- uchi dachi : celui qui endosse le rôle de l’ainé qui accepte de perdre pendant le kata
- shi dachi : celui qui endosse le rôle du jeune qui gagne sans montrer de fierté
- shiai : compétition où l’objectif (gagner) conduit à trop souvent à une qualité moindre des attaques respectives
- shiaijo : aire de combat carrée ou rectangle délimitée par des lignes qu’il ne faut pas franchir pendant le combat (donc garder au moins un pied appuyé dans le shiaijo), deux lignes indiquant la position respective de garde des deux combattants occupée au début du combat, après chaque interruption du combat avec ou sans attribution de point puis à la fin de celui-ci pour la décision finale
Les déplacements
- mae (ni) : “avancez”
- ato/ushiro (ni) : “reculez”
- migi (ni) : “déplacez-vous à droite”
- hidari (ni) : “déplacez-vous à gauche”
En combat
- ippon shobu : combat en un point (ippon)
- san bon shobu : combat en deux points gagnants
- hajime : commandement indiquant que le combat démarre, après que les deux combattants se soient salués
- yoshi : indication qu’un point a été marqué par l’un et/ou l’autre des deux combattants
- waza ari : indication qu’un point a été marqué en indiquant avec quelle technique (men ari par exemple)
- shobu ari : indication que le prochain point marqué donnera la victoire à l’un ou l’autre des combattants ayant chacun un point
- shobu : indication que le combat est terminé car un deuxième (ou l’ippon dans le cas de compétitions en ippon shobu) point vient d’être marqué.
- ai uchi : coup simultané qui est compté la première fois mais peut conduire à l’élimination des deux combattants
Les exercices
- suburi : frappes dans le vide répétées en séquences plus ou moins longues et plus ou moins rapides suivant que l’on veut faire travailler la qualité du geste ou l’endurance des pratiquants
- zenshin men : départ en jodan no kamae (garde haute), coupe en sho men en avançant (2 appuis) puis retour en jodan no kamae (2 appuis)
- haya suburi : version rapide de zenshin men (4 appuis) qui vise à travailler sur l’endurance
Les différents geiko (combats d’entraînement)
- uchi komi geiko : combat guidé par moto dachi qui propose des ouvertures pas trop grandes et accepte la fin de l’attaque quand elle est bien lancée mais la refuse voire place une attaque si la garde de kakari est vraiment trop faible
- kakari geiko : combat guidé avec des ouvertures franches mais rapides l’objectif étant de travailler sur l’endurance de kakari si kakari suit et encaisse bien le kakari geiko alors il est possible de partir en haya kakari geiko où moto dachi accomplit aussi les coupes (sucessions de men, kote-men, men-kote-do par exemple) pendant une à trois minutes
- mawari geiko : tous les pratiquants sont installés deux par deux, avec éventuellement si leur nombre est impair une place d’observation/repos, et on accomplit une série de geiko courts en tournant au signal vers la droite pour combattre le partenaire suivant
- ji geiko : séquence de combats libres où on invite les hauts gradés, d’abord, ou on se place en file devant ces haut-gradés en leur proposant un combat avec la configuration d’armes qu’ils souhaitent (armes identiques ou au contraire différentes)
- shiai geiko : combats où les deux combattants ont décidé de s’auto-arbitrer sur un certain nombre de ippon (ippon shobu, san bon shobu, …)